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19.04.2013

NOTRE-DAME-DES-LANDES : SURTOUT NE RIEN LACHER !

19.04.2013 -
La multitude de compléments d'études ou de modifications demandés devrait, en bonne logique, conclure à l'abandon du projet, ce que nos organisations attendent depuis longtemps. Jamais les réserves émises sur ce projet n'ont été aussi fortes et nombreuses. Pourtant, la bataille est loin d'être gagnée. Montrons notre détermination contre ce projet, ne laissons pas les forces répressives reprendre du terrain. Tous à la chaîne humaine du 11 mai autour de la Zone à Défendre de Notre-Dame-des-Landes, puis au grand rassemblement de l'été les 3 et 4 août !

Après la réponse, ce 15 avril, du gouvernement français aux questions formulées par deux Directions Générales auprès de la Commission Européenne : celle de l'Environnement et celle de la Concurrence,

Après la publication la semaine dernière de trois rapports sur le projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes :

-       l'un rédigé par la Commission dite de 'dialogue', nommée par Jean-Marc Ayrault pour apaiser les tensions après les violentes expulsions/destructions d'octobre-novembre 2012 ;

-       le deuxième par le Comité d'experts scientifiques, censé expertiser les compensations de la destruction des zones humides et des espèces protégées proposées par Vinci (compensations exigées par la loi sur l'eau) ;

-       et le troisième sur les impacts agricoles, demandé, comme le précédent, suite à l'enquête publique 'loi sur l'eau' de l'été 2012,

Nous constatons qu'aucun des trois groupes n'avait comme 'feuille de route' le réexamen ni la remise en cause globale du projet. Ils ne se sont donc pas prononcés 'pour' le projet (ni 'contre' d'ailleurs !), mais ils ne l'ont pas pour autant validé.

Le rapport de la Commission de dialogue valide les arguments des anti-aéroports bien au-delà de ce qu'eux même pouvaient espérer. Le travail du Comité d'experts scientifiques porte le coup le plus rude au projet en refusant clairement la validation de la méthode de compensation proposée par Vinci. Les impacts sur l'agriculture sont également jugés sous-estimés et beaucoup trop importants.

Le coup de grâce est donné par le Comité Permanent du Conseil national de protection de la nature qui confirme la nécessité de mener des études sérieuses (d'une durée probable de 2 ans) et de remettre la méthodologie à plat.

La multitude de compléments d'études ou de modifications demandés devrait, en bonne logique, conclure à l'abandon du projet, ce que nos organisations attendent depuis longtemps. Jamais les réserves émises sur ce projet n'ont été aussi fortes et nombreuses. Pourtant, ses porteurs, Jean-Marc Ayrault et des élus des collectivités territoriales en tête, s'y cramponnent, réaffirment leur foi dans le bien-fondé du projet et leur volonté de le faire aboutir au lieu de saisir l'opportunité d'un recul légitime et digne.

Mais ne nous y trompons pas : la bataille est loin d'être gagnée, les décisions juridiques déjà prises localement permettent les expulsions à tout moment.

 

Montrons notre détermination contre ce projet,

ne laissons pas les forces répressives reprendre du terrain

Tous à la chaîne humaine du 11 mai

autour de la Zone à Défendre de Notre-Dame-des-Landes,

puis au grand rassemblement de l'été les 3 et 4 août !

Contacts presse :

Agir pour l'Environnement : Stéphen Kerckhove – 06 06 88 52 66

AITEC : Gus Massiah – 06 07 79 90 62

Les Amis de la Terre : Caroline Prak – 06 86 41 53 43 / 01 48 51 18 96

Attac France : Geneviève Coiffard-Grosdoy – 06 80 84 19 89

Confédération paysanne : Philippe Collin – 06 76 41 07 18

FNAUT : Jean Sivardière, président – 04 76 75 23 31

Greenpeace France : Cedric Gervet – 06 13 07 04 29

Réseau Action Climat France : Lorelei Limousin – 07 70 31 09 19

Union syndicale Solidaires : Didier Aubé – 06 78 75 43 62

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