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COMMUNIQUE DE PRESSE

Une catastrophe naturelle qu’on ne peut qualifier !

26.09.2013

Dans certains villages de Dordogne 70 % des habitations ont été touchées par la grêle, beaucoup d'agriculteurs ont vu leur travail détruit en quelques minutes et espèrent la solidarité de leurs concitoyens et de l'État pour pouvoir passer cette épreuve.

L'urgence fut bien gérée par tout le monde. Mais aujourd'hui où en sont les indemnités des pertes de cultures ? La balle est dans le camp des assurances qui tergiversent sur le caractère assurables ou non de certaines cultures… En attendant le flou est entretenu et les réponses concrètes n'arrivent pas.

Sur le fond, nous contribuons tous au régime des calamités : quel agriculteur a les moyens d'assurer l'ensemble de ses cultures ? De plus, certaines cultures considérées comme « assurables » ne sont en réalité pas garanties par les contrats.

Ne laissons pas aux assurances l'avenir de l'agriculture en cas de catastrophe naturelle !

Les agriculteurs en système diversifié, les jeunes installés, la valorisation en vente directe ne sont pas pris en compte par les calamités agricoles. Alors qu'ensemble, ils participent grandement à l'économie locale et à l'avenir de notre territoire.

Les conséquences de la grêle du 2 août, si elles sont mal gérées, vont avoir un impact négatif fort sur la vie et la santé financière des fermes.

LE DISPOSITIF D'AIDE DOIT ÊTRE MODIFIÉ POUR L'AVENIR ET POUR QUE NOTRE CAMPAGNE GARDE SES AGRICULTEURS.

Les réponses commencent à s'organiser, mais la plupart des situations difficiles repérées et recensées ne rentrent pas dans les dispositifs de soutien. Il faut donc que nous mutualisions nos efforts afin de faire évoluer la loi pour ramener petit-à-petit le régime « calamités » vers plus de solidarité, ainsi que la reconnaissance des systèmes diversifiés.

Le Ministère de l'agriculture et de l'agroalimentaire ne peut pas lancer un programme ambitieux intitulé « Produire autrement » et ignorer les difficultés des paysans, chevilles ouvrières d'une agriculture à taille humaine, qui respecte l'environnement et procure des emplois. Localement Agrobio Périgord a relayé à la FNAB (Fédération Nationale de l'Agriculture Biologique) des éléments et arguments pour que la situation des maraîchers, souvent jeunes installés soit prise en compte.

La Confédération Paysanne de Dordogne agit aussi dans ce sens et souhaite une mobilisation générale de toutes les personnes concernées pour que ce dossier avance. L'inventaire réalisé par la cellule de crise mise en place par la chambre d'agriculture est une première étape. Regroupons nos forces et organisons-nous pour mener ce combat qui s'annonce long et fastidieux.

N'hésitez pas à contacter vos associations et syndicats pour manifester vos envies et disponibilités pour agir ! En fonction des contacts que nous aurons nous organiserons des réunions sur les territoires impactés par les intempéries pour recueillir vos témoignages et travailler le message à faire passer, aux pouvoirs publics, aux élus et à l'ensemble des citoyens.


Contacts :
Agrobio PÉRIGORD - - tél: 05 53 35 88 18
Confédération Paysanne DORDOGNE - Animateur.ice Confédération Paysanne - Envoyer un mail - tél: 07 77 03 53 98
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