L’installation revue et corrigée dans la Loi d’Avenir ?
Aujourd'hui, le parcours « officiel » de l'installation est tenu en Dordogne par la chambre d'agriculture qui ne remplit pas toutes les missions nécessaires à l'installation de nombreux paysans. D'autres structures compensent ces lacunes en accompagnant des porteurs de projets, des cédants, en mettant en contact ces deux publics, etc.. Il semble, dans l'état actuel des réflexions, que la reconnaissance de ces structures soit à l'ordre du jour.
C'est un point primordial car la question de la gouvernance des politiques d'installation est un marqueur fort de la vision que notre ministre de l'agriculture et nos élus en général, ont des modèles d'avenir pour l'agriculture. Mais l'opposition est forte sur la question du pluralisme. Il faudra donc rester extrêmement vigilant.
Il semble que les réflexions de la Confédération paysanne et de ses partenaires ont été entendues et prises en compte. Elles doivent maintenant devenir des mesures inscrites dans la Loi d'Avenir. Car c'est justement l'avenir de l'agriculture qui se joue avec la politique de l'installation ; et c'est un enjeu majeur : des paysans et des emplois nombreux sur des territoires vivants ; c'est ce que nous défendons depuis des années.
Toutes les propositions de la Confédération paysanne pour favoriser l'installation dans le Livre noir, Livre blanc de l'installation, à retrouver sur notre site internet : http://dordogne.confederationpaysanne.fr/gen_article.php?id=1482&t=NOS%20DOSSIERS